Choeurs et danses

Les choeurs

S’il est une tradition connue de tous, c’est bien les chants basques. Partout et tout le temps, les basques chantent : à n’importe quelle occasion, que ce soit à la messe, lors des fêtes de village, etc…
Dans de nombreux bourgs, il y a une chorale, un choeur : c’est identité de ses habitants qui s’exprime dans ces formations, dans ces chants. De nombreuses rencontres sont également organisées, des échanges mis en place.
Une sensibilisation est actuellement développée afin d’attirer les jeunes dans ces formations.
Même lors des parties de pelote, il arrive que les points soient chantés (c’est malheureusement de plus en plus rare). De nombreuses formes d’expression existent mais tout est sujet à chant.

Il existe plusieurs formes de formation
- chorale d’hommes
- chorale de femmes
- chorale mixte
Une des formations particulières est l’otxote, chorale composée de 8 hommes. Sa force est la concision, l’équilibre : juste un chanteur par niveau vocal, très efficace.


Les danses

Les danses basques constituent une partie très importante de la culture basque et la base de son folklore.
Les danses souletines est identifiée par sa légèreté, ses petits sauts et ses costumes. Mais chaque région a ses spécificités, ses origines.

Si on considère les différentes typologies de danse, il faut signaler trois types de figures :

  • les danses de procession ou de place, basées sur les fêtes qui se célébraient dans les processions et auxquelles la participation était populaire et spontanée, ont contribué à développer le répertoire des groupes de danses existants, tant il est vrai que l’on continue toujours à organiser dans toutes ces processions, surtout dans les parties rurales du pays, ce type de bals populaires et spontanés qui invitent tous les processionnaires et les visiteurs à participer
  • les danses des épées, qui possèdent un lien évident avec les variantes européennes du même type. Leur interprétation, toujours liée à la commémoration ou à la mise à l’honneur, rappelle la danse rituelle durant laquelle le peuple soutient avec respect chaque groupe de danseurs
  • les danses de fin de festivités : ce type de danses est pratiqué pour marquer la fin de festivités ou d’événements particuliers, comme le carnaval. Elles ont servi de couronnement symbolique à la dissolution de la fête, représentant une bagarre, un chahut et la crémation de l’ivrogne. C’est la fin d’un cycle et le commencement d’un nouveau.

Traditionnellement, les danseurs sont accompagnés de musiciens : 

  • Le txistu est une flûte droite à trois trous. Actuellement deux variétés existent : le txistu et le silbote (ce dernier plus grave). Le txistu est un
    http://www.geuria.eus

    http://www.geuria.eus

    instrument très typique des danses de Gipuzkoa, Bizkaia et d’une partie de l’Alava. De nos jours il peut se jouer en différents tons pour s’adapter à une banda, un orchestre, etc.

  • Le meilleur ami du txistu est le danbolin. C’est un petit tambour qui se suspend au bras gauche à l’aide d’un cordon tressé. Tandis que le txistu se joue avec la main gauche, le danbolin est frappé par la doite. Une banda de txistularis est composée au minimum de quatre musiciens : txistu 1, txistu 2, silbote et atabal (tambour).

Les commentaires sont fermés